J 44 (suite)

12h : Mes affaires et la louves sont déposés rapidement dans ma chambre, nous on va manger au St Laurent Market, un grand marché couvert de la ville. 

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J 16

7h : Quand on se couche à 22h forcément c’est plus facile de se lever tôt. J’aime bien ce rythme, c’est marrant quand on pense à mon besoin incommensurable de sommeil parfois. 

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J 15

7h20 : J’évite de traîner au lit par ce que ce matin j’ai prévu de faire des crêpes pour le petit dej. Un café m’accompagne pendant que je me met au fourneau, la poêle est trop vielle pour me permettre des les faire sauter mais je vais faire avec les moyens du bord. D’ordinaire c’est une corvée (oui, même pour la bretonne que je suis) mais à voir leurs grands sourires et les compliments qui fusent je ne peux que le faire de bon coeur. « Amazing ! Sooo good ! Incredible… » Leurs mines réjouies sont les meilleures raisons de me donner un peu de mal. Carrie insiste pour les manger comme chez moi alors je leurs demande de gouter d’abord sans les « berries » qu’ils veulent absolument ajouter. Juste comme ça, avec un peu de beurre (salé obviously), et beaucoup de sucre. J’ajoute un peu de citron ou de chocolat pour les plus gourmands, et la journée commence dans la bonne humeur de cette maison chaleureuse. 

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J 14

7h15 : Difficile de commencer la journée en connectant mes neurones encore endormis pour aligner plus de quatre mots d’affilés. Un peu dans le brouillard c’est encore plus difficile de comprendre ce canadiens aux origines indigènes qui déjeune face à moi. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur pour ça, mais je ne pense pas. 

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J 13

7h10 : J’avais prévu un réveil mais j’ai plutôt mal dormi, j’ouvre les yeux sans en avoir eu besoin. Un câlin à ma meilleure amie avant de sauter dans mon nouveau legging, puis de me diriger vers la cuisine. Je bois un café pendant que John s'apprête à partir au travail, Carrie semble beaucoup s’inquiéter de la crise actuelle et lui demande de ne pas partir trop loin. Elle m’a déjà fait part de ses inquiétudes hier à propos de cette guerre qui dort, et de ces pauvres Ukrainiens, qui n’ont rien demandés à personne. Je pense à cette femme qui, voulant se protéger des bombes, a donné naissance dans le métro il y a quelques jours. J’aimerais pouvoir faire quelque chose. Mais je crois qu’après tout c’est déjà ce que je suis entrain de faire. La seule raison de ma présence ici, ou du moins la principale, c’est d’apprendre l’anglais pour pouvoir m’engager chez médecin sans frontière, et enfin pouvoir être réellement utile. 

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J 12 (suite)

17h : C’est rentré à un poil de cul. La grande caisse de voyage de la louve, ma grosse valise, et mon sac de trek bien casés dans le coffre, Oïkia et moi on se faufile à l’arrière de la voiture et ne bougeons pas, ou presque, jusqu’à destination.

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J 12

11h : Adrianne attend le matériel qui doit lui être livré d’un instant à l’autre pour pouvoir se mettre à travailler. Pour patienter rien de mieux qu’un « Monopoly des tricheurs », auquel mon amie se révélera meilleure que moi, pourtant dans ce domaine, je me défend plutôt bien. 

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J 8

8h30 : Premier réveil forcé depuis mon arrivée mais je souris déjà en pensant au programme de la journée. 

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J 7

12h : Ce midi rendez-vous à la banquise. Pour bien affronter le froid on y mangera une poutine, plat typique du Québec, qui consiste à faire une montagne de frites grasses et à y ajouter à peu près tout ce que vous voulez. J’opte pour bacon, champignon, poivron, fromage et j’y ajoute un supplément guacamole. Bon pour l’aspect on repassera, pour la diététique aussi, mais on est pas là pour ça heureusement. 

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J 6

10h : Mes amis ont un rendez-vous administratif pour gérer leur demande de renouvellement visa de travail. Heureusement pour eux leurs démarches sont très simplifiées grâce au boulot de Raphaël. Sa boite offrant du travail à une majorité d’étranger, ils gèrent les demandes et même les paiements de ces derniers et de leurs compagnons. L’administration reste l’administration, et Adrianne vient de recevoir son visa terminé, d’une durée valide de 3 mois… 2 mois après le début de la procédure. Dans un mois il faudra déjà tout recommencer. Les démarches sont diverses, et plus ou moins compliquées mais ils m’ont déjà fait part de leur souhait d’une résidence permanente. Sans surprise après 3 ans passés ici. Ils sont « tomber en amour » du Canada, et ne s’imaginent pas un instant faire marche arrière pour rentrer en France. Je crois que je comprends l’amour de Montréal, mais je suis plutôt en désaccord quant à cette haine française contre le propre système de notre pays. Moi qui travaille dans la santé et le social, malgré mon manque de reconnaissance et de salaire je me sens plutôt chanceuse de notre fonctionnement. Je crois que nous n’avons pas à nous plaindre de notre situation, et je crois surtout que mes voyages précédents n’y sont pas pour rien dans cette prise de position. Le Suriname, les Comores : la pauvreté humaine sous toutes ses coutures, je pense l’avoir touchée du doigt, et je me sens reconnaissante d’être née petite blanche, française et bien dans mes basques. 

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J 5

14h : Pour le programme de la journée nos amis poilus vont pouvoir nous accompagner. Dans un premier temps, après avoir récupéré une autolib, on prend la direction du quartier nommé « Westmount ». Bien connu pour être le quartier des riches, il abrite les plus belles maisons de la ville. Doté d’un sol chauffant pour accélérer la fonte des neiges, certaines grandes baraques sont dignes de Los Angeles. Je prends quelques clichés mais en prend surtout plein les yeux, comme d’habitude sur écran ça ne rendra rien mais dans ma tête c’est quelque chose. 

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J 2

6h30 : Bon, c’est déjà ça. Avant de me lever sur la pointe des pieds je sens qu’une visiteuse a décidé de s’incruster dans le lit. Dans cette maison par le droit de monter sur les meubles alors la fourbe a profité de mon sommeil pour se lover contre moi, j’ai du mal à lui en vouloir.

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J 1

7h15 : Des oeufs tous blancs, du lait sans lactose, il y a des choses bizarres dans le frigo de mes hôtes. Evidement on ne manque pas de bacon et de beurre de cacahuètes par contre. J’opte pour un petit déjeuner discret pendant que la maison reste endormie et tape sur mon clavier après avoir sorti mon petit monstre, les yeux encore collés, dans le froid canadien. 

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J 0

4h : Ça faisait bien longtemps que je ne m’étais pas levée aussi tôt. Oïkia est déjà debout puisque sa petite truffe ne me rejoint pas pour notre rituel du câlin matinal. 

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